Volume 1852
Georges Dodds'
The Ape-Man: his Kith and Kin
A collection of texts which prepared the advent of Tarzan of the Apes by Edgar Rice Burroughs
Presents
http://www.erbzine.com/mag18/peters.htm

Péters

John Griffiths (pseud.)

Henri Soustras (pseud.), transl.


Author(s)

John Griffiths: "Péters" is plagiarized almost word for word from C.M. de Pougens' Jocko -- the episodes with the mirror being omitted and those with the diamonds modified. Griffiths is allegedly the author of Quatre années dans l'île de Ceylan [Four Years in the Island of Ceylon]; however neither the author nor the title show up in the catalogue of the British Library. Similarly, the alleged translator, Soustras (given as Soustraes in the 1881 reprint of Pougens' Jocko) does not appear in the catalogue of the Bibliothèque Nationale de France.

Link to Tarzan of the Apes

A brazen plagiarism of C.M. Pougens' Jocko, claiming to have first been published in 1816.

Edition(s) used

Modifications to the text


"Péters"

J'habitais depuis plusieurs années l'Ile de Ceylan. C'était au plus fort de l'été, l'horloge de la paroisse venait de sonner cinq heures; la chaleur du soleil était brûlante. Pour me reposer des fatigues de mes occupations, j'errais seul dans une forêt voisine de la mer et située à peu de distance de ma demeure. J'avais à peine fait deux cents pans dans ses sombres et délicieuses allées quand, sur ma gauche, j'entendis un léger bruit, semblable à celui que pourrait faire une personne en se glissant à travers un buisson. Je prêtai l'oreille, mais le bruit avait cessé. Je continuai ma promenade et me replongeai dans mes réflexions. Un second bruit, semblable au premier, se fit entendre de nouveau. Je m'arrêtai; je cherchai des yeux, et je découvris, à travers le feuillage, deux petits yeux perçants, en forme d'amande, et qui me regardaient avec une expression de douceur. La tête à laquelle ils appartenaient paraissait presque ronde; le nez était petit et court, mais nullement épaté; deux lèvres vermeilles et deux rangées de dents blanches comme du lait composaient tous les traits d'une figure presque agréable. Au premier abord, la couleur de la peau avait une grande ressemblance avec celle d'une jeune souris; cette couleur était relevée seulement par une légère teinte argentée.

Tandis que je cherchais ce que pouvait être cette créature, un mouvement soudain la découvrit tout entière à mes regards. Je m'avançai pour la saisir, mais en une seconde elle monta, ou plutôt elle s'élança au sommet d'un cocotier. Je la vis alors distinctement, et je pus juger de la grâce de ses membres, et apprécier sa taille, haute, autant que j'en pouvais juger, d'environ quatre pieds deux ou trois pouces. Assise sur une branche, cette créature semblait m'examiner avec la plus grande attention. Je lui fis signe de la main de descendre vers moi; elle imita mon geste en me faisant signe de monter près d'elle, invitation à laquelle il m'eût été difficile de me rendre.

De nombreux voyages m'avaient souvent donné occasion d'étudier et de comparer les différentes espèces de singes, les orangs- outangs, les jockos, les pongos; je vis bientôt que l'individu que j'avais sous les yeux était de cette dernière espèce. Je lui donnai le nom de Péters.

Toutes les fois que je sortais pour mes longues et solitaires promenades, j'avais l'habitude d'emporter une petite provision de pain, que j'aimais à distribuer aux oiseaux que je rencontrais sur ma route. Voyant que Péters m'observait [a]vec une sorte d'avidité, je pris dans ma poche un morceau de pain et le lui jetai. Il descendit, avec la rapidité de l'éclair, de l'arbre où il avait cherché refuge, se saisit du morceau de pain que j'avais jeté, le flaira à plusieurs reprises, me regarda d'abord, puis ensuite regarda le morceau de pain avec un air de doute et d'inquiétude; enfin il le laissa.

Je savais que cette hésitation était naturelle aux espèces des jockos et des pongos, et pour la faire cesser je pris un autre morceau de pain, j'en mangeai la moitié et lui jetai le reste. Il le prit, en se sauvant avec une agilité surprenante, et le mangea; puis retournant alors au morceau qu'il avait laissé d'abord, il le flaira une fois encore et l'avala avec une grande avidité.

Comme je restai alors quelques minutes sans remuer, il étendit sa patte vers moi, et, l'agitant avec une espèce de mouvement d'impatience, parut me demander encore du pain. Je lui en jetai plusieurs autres morceaux qu'il prit avec la même dextérité; mais aussitôt que j'avançais vers lui, il s'enfuyait à une grande distance, ne me laissant jamais la faculté de l'approcher. Alors je lui tournai le dos, jetant de temps a autre derrière moi de petits morceaux de pain ; il me suivait avec précaution, étendait vers moi sa petite patte, l'agitait légèrement de temps en temps et la retirait a lui, en faisant entendre de petits cris doux, argentins et prolongés, dont les modulations variées devaient probablement signifier quelque chose.

A la fin, voyant que je ne lui donnais plus rien, il prit une résolution soudaine, s'élança au sommet d'un immense cocotier, et cueillant plusieurs noix, les fit tomber à mes pieds. J'en ouvris une avec un large couteau que je portais sur moi, je bus une partie du lait, et je mangeai un peu du fruit. Ensuite je me retirai à quelque distance pour permettre à Péters de boire et de manger le reste; ce qu'il fit sur-le-champ, de manière à me convaincre que cette espèce de nourriture ne lui était pas étrangère. La nuit arrivait, et je me dirigeai vers la ville. La pauvre créature me suivit à quelque distance, mais voyant que je ne faisais pas attention à elle, elle s'en retourna à regret, en s'éloignant lentement.

Le lendemain, à peu près a la même heure, je retournai à la foret. Péters était à la même place où je l'avais vu la veille. Je le trouvai couché sur des branches d'un jeune arbre et regardant à travers le feuillage. Aussitôt qu'il m'aperçut il courut au-devant de moi avec de grandes démonstrations de joie, et, dans la vivacité de son élan, toucha presqu'à mes habits. Il ne resta pas là néanmoins, et s'élança de suite sur un arbre à deux cents pieds au-dessus de ma tête. Pour dissiper ses craintes je pris un aird'indifférence et me mis à marcher en jetant des morceaux de pain sur 1a route. Il descendit tout doucement, et flairant les morceaux pour s'assurer, sans doute, s'ils, étaient de la même espèce que ceux de la veille, il les mangea avec beaucoup d'avidité. J'avais apporté quelques biscuits; j'en partageai un en deux, et lui en jetai la moitié; il la prit avec sa dextérité habituelle, la flaira, la retourna, regardant avec un air d'hésitation et la laissa. Je pris alors un morceau de l'autre moitié, le portai a ma bouche et lui jetai le reste, qu'il avala en un instant, ainsi que le morceau qu'il avait laissé. Il n'est sorte de gambades et de bonds qu'il ne fit pour me montrer sa joie, sautillant, se roulant, prenant les attitudes les plus gracieuses à imaginer, et de temps à autre s'avançant vers moi et étendant sa patte pour me demander encore du biscuit.

Tous les après-midi se répétaient las mêmes scènes; j'allais à la fôret les poches pleines et je revenait les poches entièrement vides. Chaque fois que je donnais à Péters une nouvelle espèce de biscuit ou de gâteau, il manifestait les mêmes doutes et la même hésitation, et n'en mangeait jamais sans qu'il ne m'eût vu y goûter.

Accoutumé bientôt à me voir venir tous les jours, il guettait monarrivée. Un jour il accourut à ma rencontre et mit devant moi, plusieurs belles noix de coco. Je ne pus m'empécher d'admirer son instinct; j'en ouvris deux des plus belles, en pris une, et m'écartai un peu pour lui permettre de s'approcher et de prendre l'autre.

Je bus le lait et mangeai une partie du fruit de la mienne. Péters suivit mon exemple en me regardant avec un air d'intelligence. Quand l'heure de partir fut venue, je m'amusai à lui ôter mon chapeau et à lui faire un grand salut; d'abord il parut embarrassé, mais il trouva bientôt un expédient; il se mit à arracher quelques feuilles de bananier,s'en fit en un instant et avec une dextérité étonnante une espèce de chapeau, et, le mettant sur sa tête, me fit à son tour un grand salut avec la plus comique gravité. Ainsi, par degrés disparaissait le soupçon et la méfiance! et Péters venait à moi sans montrer la moindre crainte ou la moindre hésitation.

Le lendemain je revins à mon heure ordinaire, mais sans le rencontrer. Je l'appelai et m'assis pour l'attendre; au bout d'une heure je le vis revenir en courant avec son agilité accoutumée; il était hors d'haleine. Je lui offris un biscuit et du vin; il laissa le biscuit, mais avala le vin tout d'un trait; puis saisissant l'une de mes mains, il essaya de m'entraîner au plus épais de la forêt. Je dois l'avouer, j'hésitai à le suivre. J'étais effrayé à l'idée de me trouver seul au milieu des singes de cette espèce, en trop grand nombre pour que je pusse me défendre. Cependant, après un moment de reflexion, je surmontai ce sentiment involontaire de timidité que je me reprochais, et je le suivis. Il avait un air d'impatience dont je ne pouvais pénétrer la cause.

Nous fîmes environ un quart de mille à travers le taillis et les buissons, non sans peine, pour ma part,avant d'atteindre un groupe de cocotiers au milieu duquel, à ma grande surprise, j'aperçus unejolie petite hutte couverte de feuillage, et presque finie. Je me rappelai parfaitement alors que plusieurs célèbres voyageurs et nos premiers naturalistes attestent l'existence de semblables constructions. Péters paraissait enchanté de son ouvrage. Il frappait l'une contre l'autre ses pattes industrieuses et faisait entendre ce doux son argentin dont j'ai déjà parlé, et qui semblait être l'une de ses grandes démonstrations de joie. Mais bientôt à cette joie, succédèrent le désappointement et la douleur, lorsqu'il s'aperçut que je ne pouvais entrer dans la hutte sans me baisser excessivement. Il en avait proportionné l'entrée à sa petite stature et non à la mienne; sa prévoyance ne s'était pas étendue jusque-la. Une espèce de rage sembla s'emparer de lui; en un instant il saisit la branche qui déterminait la hauteur de la porte et renversa tout. Alors il me conduisit à quelques pas de là dans un endroit où se trouvaient des branches qu'il avait préparées et rassemblées pour en former un amas de matériaux. Il m'en mit quelques-une sous les bras, en prit lui-même autant qu'il put en porter, et me fit signe de le suivre. J'obéis, et le prétendu maître de la création devint le manoeuvre d'un singe.

Il entreprit sur-le-champ de refaire l'entrée de la hutte; un coup d'oeil lui fut suffisant pour la proportionner à ma haute taille. Je l'aidai de la meilleure grâce du monde, et en peu de temps tout fut fini. A l'intérieur et près de la porte je trouvai deux bancs de mousse assez longs, et dans l'un des coins une ample provision de cocos.

Après avoir donné un libre cours à sa gaî[e]té, il sentit que la nature réclamait ses droits; il s'assit sur l'un des bancs de mousse et étendit vers moi ses deux petites mains en les agitant avec grâce, ainsi qu'il faisait toujours lorsqu'il voulait avoir quelque chose. Je lui présentai du pain, des oeuf durs dont il n'avait pas encore mangé, et des biscuits sucrés. A en juger par l'avidité avec laquelle il dévora tout ce que je lui donnai, je dus juger que la pauvre petite créature devait avoir passé toute la nuit et une partie du jour à l'ouvrage,

Enfin, arriva le moment de rentrer à la ville. Je ne saurais vous peindre la surprise et la peine du pauvre Péters lorsqu'il vit que je me préparais à partir. Il resta sans mouvement et comme accablé par l'excès de sa surprise; ilse mit devant moi sans chercher à me retenir, et, quand je sortis, poussa un cri si plaintif que je ne pus m'empêcher de me retourner. J'essayai alors de lui faire comprendre de mon mieux que je reviendrais bientôt, le lendemain. Je ne sais si je réussis entièrement, mais pour moi j'aperçus clairement qu'il avait combiné et arrangé dans sa petite tête que nous devions désormais vivre ensemble en bons amis. C'était pour cela qu'il avait construit une hutte et fait provision de fruits et de noix de cocos; en un mot, qu'il avait formé, à sa façon, un établissement en règle.

Toutes ces preuves de sagacité et d'intelligence m'intéressaient au dernier point sans me surprendre; je savais que les jockos et les pongos ont l'habitude de construire des huttes; accoutumés de vivre en compagnie ou plutôt en famille, ils ne sont pas étrangers à l'usage du feu; ils savent l'allumer, mais ils ne savent pas le conserver. En outre, j'avais eu tant de preuves de leur instinct semblable à celles que Péters me donnait, que tout étonnant qu'elles pussent me paraître, j'y étais préparé.

Le jour suivant je vins à dessein à la forêt plus tôt que d'habitude; ce ne fut pas sans peine que je trouvai notre nouvel établissement. Péters était couché sur son banc de mousse; il sauta en me voyant, et son cri argentin m'annonça toute sa joie. J'avais apporté un marteau, des clous, une petite boîte contenant divers ustensiles, deux tasses, deux verres, quelques assiettes, une cafetière, un briquet et un peu d'amadou. Je désirais mettre moi- même a l'épreuve l'instinct de ces animaux, voir jusqu'à quel point on pouvait le développer, et m'assurer si tous les faits racontés dans les voyages et par les naturalistes pouvaient être vrais; car j'avoue que leur singularité avait plus d'une fois rencontré le doute en mon esprit. Je donnai tous ces trésors à mon petit ami, qui parut enchanté; ses yeux pétillaient de joie en les regardant et en les touchant. Chaque jour je prenais plaisir à ajouter à l'ameublement de Péters; je lui apportai successivement deux ou trois petites tables, une cruche pour puiser de l'eau, quelques pliants, et enfin, pièce à pièce, une petite commode que je remontai du mieux que je pus, n'ayant voulu mettre personne dans ma confidence.

Après un peu de peine, Péters parvint à savoir préparer la table hors de la hutte, à mettre la nappe, c'est-à-dire à la couvrir de larges feuilles de bananier; à placer deux chaises en face l'une de l'autre, l'une pour moi, l'autre pour lui; à orner la table de fleurs et de feuilles fraîches, et à arranger avec une espèce de symétrie les fruits, les sucreries et les petits gâteaux que j'apportais de la ville. Il avait tant d'intelligence et d'adresse pour couper les tartines et pour les couvrir de beurre qu'il eût pu défier la plus habile ménagère de Lisbonne.

Ces scènes amusantes par leur simplicité même se répétaient chaque jour sans m'ennuyer, car je sentais le plus vif intérêt à observer les progrès de cet instinct animal. L'après-midi, aussitôt que j'avais terminé mes affaires, j'allais invariablement à la hutte de mon pauvre Péters, et là je lisais, j'écrivais comme si j'eusse été seul. Souvent, à mon arrivée, je trouvais un petit repas qui m'attendait.

Un après-midi je vins heureusement plus tôt qu'à l'ordinaire, et je fus tout surpris de ne pas trouver Péters à l'entrée de la forêt. Je doublai le pas, et en approchant de la hutte j'entendis des gémissements. Je prêtai l'oreille. Tout était tranquille; je me précipitai dans la hutte, et là je vis le pauvre petit animal étendu sur la mousse; ses members étaient déchirés en plusieurs endroits, des épines et de petites pierres étaient entrées dans différentes parties de son corps, comme si on les eût fait entrer par dessein dans la chair. Heureusement il n'avait qu'une légère blessure a la tête, et quoique tous ses membres fussent horriblement déchirés, il n'y avait aucune fracture.

Il se guérit peu a peu, et quelques jours après il fut en état de se mettre sur son séant; mais il était encore si faible qu'ayant voulu se tenir debout il se laissa retomber.

J'eus la fantaisie une fois d'apporter une guitare, pour observer l'effet que la musique produirait sur lui. Il fut d'abord effrayé, surtout lorsqu'en passant ses doigts sur les cordes il entendit le son que produisaient leurs vibrantions. Il retira soudain sa main, et en même temps, avec une curiosité inquiète, il regarda derrière l'instrument, ensuite dedans; puis enfin il fixa sur moi des yeux qui semblaient m'interroger. Je pris l'instrument et chantai, en m'accompagnant, une barcarolle vénitienne, et ensuite la superbe musique composée par Ralph, sur ces paroles:

Solitario bosc'ombroso,
A te vien l'assalito cuore.
Non! je ne saurais décrire la surprise, le ravissement du pauvre Péters. Tontes ses facultés semblaient suspendues, il respirait à peine.

Un jour, le 28 décembre 1816, conduit par je ne sais quelle inquiétude secrète, je partis plut tôt que de coutume et me dirigeai vers la forêt J'avais fait provision des gâteaux et des fruits secs que Péters aimait le mieux; impatient d'arriver, je marchais rapidement. Tout d'un coup, a quelque distance, j'entends un bruit qui m'était étranger. Je me hâte; oh! terreur, je découvre dans le sentier des traces de sang; je cours en avant, et j'aperçois un énorme serpent que d'abord j'avais pris pour un boa, mais qu'en regardant de plus près je reconnus être un de ces gros serpents de Java, d'environ huit ou neuf pieds de long, qu'on nomme jaune-et-bleu, parce que leur peau est bigarrée comme celle du tigre et marquée par des carrés que traverse une raie du plus brillant azur. L'horrible reptile avait saisi l'infortuné Péters, ses membres étaient déjà déchirés d'une manière affreuse, et des flots de sang coulaient de ses larges blessures.

Je ne sortais jamais sans un pistolet à deux coups. Je le pris et visai à la tête du monstre; je l'atteignis. Il quitta le pauvre Péters, et, levant la tête, il allait s'élancer sur moi, lorsqu'il reçut un second coup qui le fit fuir à quelques pas, où il expira.

Péters était étendu sans mouvement, non-seulement parcequ'il avait perdu beaucoup de sang par ses blessures, mais encore par la terreur que lui avaient inspirée les coups de pistolet et l'horreur naturelle que la vue d'un serpent produit sur les singes. Je le pris, l'emportai dans sa hutte et l'étendis sur son lit de mousse.

Le croyant mort, j'allais sortir de la hutte, lorsqu'un cri plaintif du pauvre Péters me ramena vers lui; je lui donnai quelques verres d'eau pour diminuer, s'il était possible, les horribles souffrances qu'il endurait. Je passai la nuit près de lui. Un instant je le crus sauvé; ses convulsions avaient cessé, il semblait respirer avec moins de peine, la fièvre, paraissait avoir disparu.

"Péters, mon pauvre Péters!" m'écriai-je.

Il tourna vers moi sa jolie petite tête, me regarda avec une expression de gratitude et d'affection que je n'oublierai de ma vie, fit un effort pour s'approcher de moi, retomba sur son lit et rendit le dernier soupir.

Trois jours après je m'embarquai pour retourner en Europe.

THE END


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